Journée Internationale de la Santé de la Reproduction
368 personnes ont été sensibilisées sur l’importance de CPN/PTME
Selon l’enquête EDS 2013-2014, la RDC enregistre un taux de prévalence de 1,2%
Personne vivant avec le VIH (PVVIH) connaissent leur statut sérologique
PVVIH reçoivent un traitement
antirétroviral
Personne PVVIH ont des charges virales supprimées parmi les personnes testées
368 personnes ont été sensibilisées sur l’importance de CPN/PTME
Ce jeudi 05 mai 2024, tenue de la réunion de l’équipe conjointe VIH des agences des Nations Unies ( UNFPA,
Ce mercredi 04 septembre 2024 a Mbuji Mayi, l’ONUSIDA et le PNMLS ont réalisé une séance de plaidoyer auprès de
Nos bases de données sont des outils de collecte, de validation, d’analyse et de présentation de données statistiques dans la lutte contre le VIH/sida en RDC
L’abréviation VIH signifie virus de l’immunodéficience humaine. Il s’agit d’un rétrovirus qui infecte les cellules du système immunitaire de l’être humain (en particulier les lymphocytes T CD4+ et les cellules macrophages essentielles au système immunitaire des cellules). Il détruit ou dérègle leur fonctionnement. Le virus agit en fragilisant progressivement le système immunitaire jusqu’au stade de l’immunodéficience.
Le système immunitaire est considéré comme déficient lorsqu’il n’est plus en mesure de remplir son rôle, à savoir combattre les infections et les maladies. À ce stade, les malades sont plus vulnérables à de nombreuses formes d’infections et de cancers, dont la plupart touchent rarement le reste de la population. Les maladies associées à une immunodéficience grave sont qualifiées d’infections opportunistes, car elles profitent de la fragilité du système immunitaire
Le VIH se transmet par pénétration (anale ou vaginale) lors d’un rapport sexuel, par transfusion sanguine, par le partage d’aiguilles contaminées dans les établissements de soin et chez les toxicomanes, mais aussi de la mère à l’enfant au cours de la grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement.
1. Se rendre dans un centre de dépistage;
2. Effectuer un test de dépistage;
3. Interprétation des résultats
Négatif : Si le test ne détecte pas d’anticorps ou d’antigènes du VIH, cela signifie que vous n’êtes pas infecté(e). Cependant, si vous pensez avoir été exposé(e) récemment au VIH, il est recommandé de refaire un test après la période de “fenêtre”, c’est-à-dire 6 semaines à 3 mois après une éventuelle exposition.
Positif : Si le test détecte des anticorps ou des antigènes du VIH, un test de confirmation sera nécessaire pour confirmer le diagnostic.
4. Consultation médicale
En cas de test positif, il est essentiel de consulter rapidement un professionnel de santé pour effectuer un suivi et discuter des options de traitement. Un traitement précoce peut aider à contrôler le virus et permettre de vivre une vie longue et en bonne santé.
5. Répéter le test si nécessaire
Si vous avez été exposé(e) à un risque récemment, il est conseillé de refaire un test après la période de “fenêtre sérologique”, car les anticorps peuvent ne pas être immédiatement détectables après l’infection.
Se protéger du VIH est essentiel pour prévenir l’infection et lutter contre sa propagation. Voici les méthodes principales pour réduire le risque de transmission :
1. Utilisation du préservatif
Préservatif masculin et féminin : L’utilisation correcte et systématique du préservatif lors de chaque rapport sexuel (vaginal, anal ou oral) est l’une des meilleures façons de se protéger du VIH. Les préservatifs agissent comme une barrière physique qui empêche le contact avec les liquides corporels (sperme, sécrétions vaginales, sang).
Lubrifiants : L’utilisation de lubrifiants à base d’eau ou de silicone avec un préservatif peut prévenir les déchirures du préservatif, ce qui réduit encore plus le risque.
2. Traitement post-exposition (TPE)
Si vous pensez avoir été exposé(e) au VIH (par exemple après un rapport non protégé ou une exposition à du sang infecté), il est possible de prendre un traitement post-exposition (TPE). Ce traitement consiste à prendre des antirétroviraux pendant 28 jours pour prévenir l’infection. Il doit être commencé dans les 72 heures suivant l’exposition.
3. Traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH
Les personnes séropositives sous traitement antirétroviral (TAR) peuvent réduire la charge virale dans leur sang à un niveau indétectable, ce qui rend le risque de transmission du virus pratiquement nul. C’est ce qu’on appelle le principe I=I (Indétectable = Intransmissible). Ce traitement doit être pris quotidiennement sous la supervision d’un professionnel de santé.
4. PrEP (Prophylaxie pré-exposition)
La PrEP est un traitement préventif qui consiste à prendre des antirétroviraux avant une exposition potentielle au VIH. Elle est destinée aux personnes à haut risque (par exemple, les personnes ayant des partenaires séropositifs ou celles ayant des rapports sexuels non protégés). Lorsqu’elle est prise correctement, la PrEP est très efficace pour réduire le risque de contracter le VIH.
5. Dépistage régulier
Faire des tests de dépistage réguliers permet de connaître son statut sérologique et celui de son ou ses partenaires. Un dépistage régulier permet aussi d’identifier rapidement une infection pour commencer un traitement le plus tôt possible.
Encouragez vos partenaires à se faire dépister avant d’avoir des relations sexuelles non protégées.
6. Éviter le partage d’aiguilles
Ne jamais partager des seringues ou des aiguilles (pour la consommation de drogues, les tatouages ou les piercings) avec d’autres personnes. Le partage d’aiguilles est une voie de transmission fréquente du VIH.
Si vous utilisez des drogues injectables, il est recommandé de participer à des programmes d’échange de seringues qui offrent des aiguilles stériles.
7. Utiliser du matériel stérile pour les soins médicaux
Assurez-vous que tout matériel utilisé pour des soins médicaux (piqûres, injections, chirurgies) est stérilisé ou à usage unique. Cela est particulièrement important dans les pays où le contrôle des infections est moins rigoureux.
8. Prévention lors de la grossesse et de l’allaitement
Les femmes séropositives peuvent transmettre le VIH à leur bébé pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Toutefois, avec un traitement antirétroviral approprié et un suivi médical strict, le risque de transmission peut être considérablement réduit. Des options alternatives d’allaitement peuvent être recommandées.
9. Éducation et sensibilisation
S’informer et informer les autres sur les modes de transmission et les moyens de prévention du VIH est essentiel. En étant bien informé(e), vous pouvez prendre des décisions éclairées pour vous protéger et protéger vos partenaires.
10. Circoncision masculine